Trans-parents
Enveloppe ou paravent ?
Ce brouillard est partout,
Barrière entre eulles et nous
La marche des siècles
Dans la pudeur et l’invisible
Fausses joies plus que parfois
Histoire de ternir encore le tableau
POÈMES LGBTQI+
Enveloppe ou paravent ?
Ce brouillard est partout,
Barrière entre eulles et nous
La marche des siècles
Dans la pudeur et l’invisible
Fausses joies plus que parfois
Histoire de ternir encore le tableau
Mes cheveux mèches de feu crament ta Garonne, sous les peupliers les araignées tissent des toiles aux premières loges
Mes cocktails sont Molotov, mes hanches sont fichées S, aux terrasses rouges et noires la nuit renvoie ses regards qui brillent de sexe
Capillaires tentacules : je te branle avec
Je traque vos repaires et brouille les pistes pour que jamais vous ne trouviez le mien
Une quête. Un mystère impalpable. Une multitude de définitions. Concret et pourtant si flou. Un acquis vite arraché. Une récompense au tourment. Invisible pourtant si évident. Important. Une clef à la serrure de la vie. Polymorphe. Je l’ai vu. Clair. Magnifique. Intense. Logique. On s’est compris. Il s’est dénudé. S’est dévoilé. Trois formes face à mes yeux.
Abstraction éclairée
Illuminée, dirait l’autre
Mais j’ai enfin réussi à entendre Björk
Vénus en garçon ? Et puis des rumeurs sont entrées par l’Est, amoureux des triangles.
Je ne saurai rien reconnaître demain.
Méfiance née sous l’ombre des usines
Celle-ci porte un peu moins loin,
Peut-être ?
Les tubes métalliques se sont mis à résonner
Des corps dans un décor et vous n’aurez pas ma rime paresseuse
Les esprits continuent de croire en la beauté.
Prétentieuse trompeusement née de la dernière pluie.