La fabrique de l’en-dehors
Abstraction éclairée
Illuminée, dirait l’autre
Mais j’ai enfin réussi à entendre Björk
Vénus en garçon ? Et puis des rumeurs sont entrées par l’Est, amoureux des triangles.
Je ne saurai rien reconnaître demain.
Méfiance née sous l’ombre des usines
Celle-ci porte un peu moins loin,
Peut-être ?
Les tubes métalliques se sont mis à résonner
Des corps dans un décor et vous n’aurez pas ma rime paresseuse
Les esprits continuent de croire en la beauté.
Prétentieuse trompeusement née de la dernière pluie.
Bon, alors… Il faut reprendre
Du début, enfin… On ne va pas reprendre
De la fin !
Se reprendre
Vénus en garçon, pourquoi pas, après tout.
Fuyons ce ridicule désormais atteint.
Je suis un·e guille ou un·e farçon.
Le monde pour deux
Deux c’est peu, mais, paraît-il, deux c’est mieux
Et le rose ceci et cela le bleu
La lune n’a pas attendu qu’on en fasse ce qu’on a pu pour tourner à s’en faire des nœuds
Et c’est bien autour de la Terre, qui n’a pas grand-chose en commun avec Vénus,
D’ailleurs.
Pourtant Terre est la et Lune aussi
Mais si Terre est la, terreau non et certainement pas caillou.
C’est à s’en faire des nœuds…
Eh bien moi, je suis blose.
Ou même trans-parent·e. C’est là tout le probleume.
Enfin, « probleume », c’est un peu sombre,
Ça se prend au sérieux, sans l’être les trois quarts du temps.
Abstraction plutôt palpable, si vous voulez un avis. Exhorter les adelphes à fabriquer du blose,
Du jouge, du violert, du bloir, etc.
Nous sommes les industriel·le·s non polluant·e·s
De ce siècle irrespirable et nos peintures
Sont indéfinissables.
La Noctule a les mots pour adelphes, entre lesquels faire slalomer ses humeurs. Que faire, sinon écrire ? Traductaire dans la vie, autaire dans une autre, iel s’émerveille du reflet de l’eau sur les galets, d’un mollet de passage ou d’un vol d’oies sauvages. Son univers personnel, musical et photographique, c’est par ici, son compte instagram de poèmes, par là.