Les algues grises
Il y avait les algues sèches qui, portées par le vent, tourbillonnaient dans l’air magnétique.
Elles s’effritaient sous le soleil en une étrange pluie pailletée, une neige de mer aux reflets gris et facétieux.
Il y avait toi. L’imminence de toi.
Si proche, étendue sur ton drap de bain marine.
Ton corps paré d’un simple maillot, allongé sur le coussin d’algues moelleux.
Le vol de deux mouettes au ras de l’eau.
Le jeu balbutiant de deux voiles au loin, en réponse.